La délégation aux droits des femmes du Sénat a organisé, le jeudi 20 juin 2019, dans la salle Monory du Palais du Luxembourg, une table ronde sur “Les enjeux du prochain G7 : quelle dynamique mondiale pour l’égalité femmes-hommes et les droits des femmes et des filles”.

Avec les interventions de :

  • Mme Isabelle Hudon, ambassadrice du Canada ;
  • M. Nicolas Rainaud, chargé du Plaidoyer de l’ONG Care France ;
  • Mme Aurélie Gal-Régniez, directrice de l’ONG Equipop ;
  • M. Grégoire Théry, secrétaire général du Mouvement du Nid et directeur exécutif de CAP international ;
  • Mme Michèle Vianès, présidente de Regards de femmes.

Michèle Vianès est intervenue sur les enjeux actuels d’une diplomatie féministe.

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délégation aux droits des femmes du Sénat

Les enjeux du prochain G7 : quelle dynamique mondiale pour l’égalité femmes-hommes et des droits des femmes et des filles
Délégation des droits des femmes du Sénat, 20 juin 2019 Les enjeux actuels d’une diplomatie féministe
Michèle Vianès, Présidente de regards de femmes

Nous venons d’entendre les représentantes et représentants des trois parties prenantes pour la mise en place lors du G7 d’une dynamique mondiale en faveur de l’égalité femmes-hommes et des droits des femmes et des filles c’est-à-dire d’une diplomatie féministe.

Comme cela vient d’être dit les journées du 9 et 10 mai ont permis échanges, rencontres, partage. Je voudrais simplement évoquer, parmi les membres de la société civile présentes :

  • Les japonaises : Elles ont rappelé le patriarcat théocratique de leur pays. Ce qui n’est pas étonnant le bouddhisme est une grande école de misogynie, Bouddha s’il apparait en tant qu’homme ou animal dans ses vies antérieures, n’apparait jamais sous forme féminine,  
  • Les Américaines : Elles ont fait part de leur inquiétude et de leur dilemme par rapport à leur engagement pour le prochain G7 qui sera présidé par les USA,
  • Les Canadiennes : Elles ont invité, entre autres une femme autochtone. Comme chaque fois que nous les rencontrons leur témoignage est bouleversant : enlevée de la réserve à sa famille dès l’âge de 3 ans, d’orphelinat en famille d’accueil où elle a subi toutes les formes de violences, renvoyée dans la « réserve » à l’âge de 17 ans alors qu’elle ne connaissait ni la langue, ni les modes de survie.

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