Mercredi 13 mars de  4 :30 pm à 6 :00 pm ,
Salvation Army Auditorium, 221 East 52nd Street, New York

Nous avons mis l’accent sur 2 préalables institutionnels 

  • 1-Être déclarées à la naissance et avoir une identité juridique
  • 2- Être scolarisées et avoir accès à toutes les études, fonctions et métiers pour les femmes et les filles
  • et sur la protection face aux surenchères d’effacement des femmes dues aux idéologies masculinistes et aux traditions néfastes 

Parmi les préalables institutionnels à la lutte contre la pauvreté, l’obligation de déclaration des naissances est le premier préalable, celui qui permet d’avoir une existence civile, d’avoir accès aux droits fondamentaux.

Regards de femmes agit depuis 2011 pour que chaque femme et chaque fille ait une identité juridique, premier des droits humains, ainsi que la possibilité pour les femmes, quelle que soit leur situation matrimoniale, de déclarer la naissance de leurs enfants.

Assurer l’enregistrement des femmes et des filles à l’état civil à toutes les étapes de leur vie, notamment à la naissance et lors du mariage, est indispensable pour le plein exercice de tous leurs droits.

C’est indispensable pour poursuivre des études diplômantes, d’avoir un métier reconnu et des revenus légaux, d’être électrice et éligible. Nous avons vu hier l’importance des élues pour mettre en place des politiques publiques de réduction de la pauvreté.

L’OIF et ses entités l’APF et les notaires de la Francophonie œuvrent pour que tous les enfants de l’espace francophone soient détenteurs de documents d’état civil. La France l’a inscrit  dans son aide internationale.

Leur soutien aux actions de la société civile sont importants et nécessaires.

Parmi les actions sur le terrain, possible grâce au soutien financier de l’OIF et du MEAE, Marguerite Yoli Bi Kone va nous  présenter l’action de Regards de Femmes et du GOFEHF, Côte d’Ivoire Identité juridique nécessaire pour être électrice et éligible.

L’autre préalable est l’éducation des filles Pour Koffi Annan, ancien Secrétaire Général de l’ONU, « aucun instrument de développement n’est plus efficace que l’éducation des filles » pour construire un monde plus équilibré et plus épanouissant pour toutes et pour tous, l’accès des filles à l’école primaire, secondaire, notamment dans les filières scientifiques et techniques, les STEM et aux études supérieures diplomantes est indispensable . Cela implique d’agir contre les blocages suscités par les familles et la société et contre les violences verbales, psychiques, physiques et sexuelles qui peuvent à être exercées à l’école et sur le chemin de l’école, à l’encontre des filles.

En 2015, je concluais un colloque international que vous avions organisé  à Lyon « Scolarisation des filles pour avancer lever les obstacles dans le monde et même en France » ainsi : « Le monde ne pourra pas promouvoir les droits humains et lutter contre la pauvreté si la scolarisation  et l’autonomisation des fillettes ne sont pas réalisées. »

10 ans plus tard où en sommes-nous ?

En même temps que nous avançons à des rythmes plus ou moins rapides, nous sommes confrontées à des tentatives de régressions

3- Être protégées des surenchères d’effacement des femmes dues aux idéologies masculinistes et aux traditions néfastes ;

 Reem ALSALEM Rapporteuse spéciale de l’ONU sur la violence envers les femmes.


[1] Amina Kaya n’a pas obtenu son visa d’entrée aux USA, donc n’a pas pu être présente à l’atelier mais elle a envoyé son intervention.