OUVERTURE

  • Mme Sophie TORELLI CHIRONI, Représentante de Mme VALOVAYA, Directrice générale de l’Office des Nations Unies à Genève.

“Mesdames et Messieurs,
Je vous souhaite la bienvenue au Palais des Nations pour cet important colloque sur « La parité : levier transformateur des politiques publiques ». J’ai le plaisir de vous transmettre le message de Mme Tatiana Valovaya, Directrice générale de l’Office des Nations Unies à Genève, qui n’a pas pu se joindre à nous aujourd’hui.”
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  • Mme Michèle VIANÈS, Présidente de Regards de Femmes.

“Chères amies, chers amis,

Je vous remercie toutes et tous de votre présence aujourd’hui. J’ai deux mentions spéciales, l’une pour nos partenaires et amies venues d’Afrique et l’autre pour celles et ceux venues de moins loin, de Paris, mais qui avec les travaux décennaux de la SNCF sur la ligne TGV, ont eu un périple compliqué. Et un salut particulier aux étudiantes et étudiants des collèges, lycées et établissements d’enseignement supérieur de Lyon ou du Luxembourg.”
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  • Maître Alban POUSSET-BOUGÈRE, Bâtonnier, Barreau de Lyon.
  • Mme Alexandra CARRAZ-CESELLI, Présidente de l’Équipe des Lyonnes.

Alexandra Carraz-Ceselli a souligné que les résistances à l’égalité restent fortes et que les acquis sont fragiles. Elle a appelé à une mobilisation collective, affirmant que « chacune doit agir. C’est le combat de toute l’association des Lyonnes, c’est le combat de toute une vie ». L’Équipe des Lyonnes, réseau fondé en 2021, rassemble aujourd’hui plus de 3 000 membres et vise à encourager les femmes à prendre leur place dans le débat public, sans opposer les femmes aux hommes. Le réseau organise des événements réguliers, publie un Livre Blanc annuel et anime le podcast « Café des Lyonnes », avec pour objectif de valoriser les talents féminins et de faire avancer le débat des idées.


SEGMENT DE HAUT NIVEAU – 10h15 – 11h15

  • S.E. Henri Monceau, Représentant permanent de l’OIF auprès des Nations Unies à Genève et à Vienne : Présentation de la thématique et du lien indissociable entre état civil et participation à la prise de décision.

Le combat ne sera pas résolu s’il n’est pas en collaboration avec les hommes. Après avoir remercié les personnalités qui ont accepté de participer à ce segment de haut niveau et tous les autres participants, S.E Henri Monceau a rappelé que l’OIF travaille aussi avec la société civile dans le cadre de la COING et un partenariat de longue date a été établi avec Regards de femmes. C’est pour cela que la représentation permanente Genève Vienne de l’OIF a appuyé l’organisation de ce colloque.

  • Mme Corinne MOMAL VANIAN, Directrice exécutive de la Fondation Kofi ANNAN.

La Recommandation 40 du CEDEF -Comité pour l’élimination de la discrimination contre les femmes est très importante parce qu’il pose le cadre normatif essentiel pour la participation des femmes à la vie citoyenne.”
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  • Mme Olga GIVERNET, Ministre déléguée chargée de l’Energie, France.
  • S.E. M. Paul EMPOLE LOSOKO EFAMBE, Ambassadeur, Représentant permanent de la République démocratique du Congo auprès des Nations Unies à Genève et Vice-président de la coordination « Droits de l’Homme » du Groupe des Ambassadeurs francophones.

“Permettez-moi de féliciter l’Association « Regards de Femmes » et sa Présidente Madame Michèle VIANES, et avec elle, la Mission Permanente de l’OIF, pour l’organisation de cet événement qui porte sur un sujet très important relatif à la Parité et l’État civil, deux piliers pour réussir un développement inclusif, et de les remercier pour avoir pensé à nous y associer.” [Lire l’intervention au format PDF]

  • Mme Ann-Kathryne LASSEGUE, Ministre-conseillère, Chargée d’affaires a.i. Mission permanente d’Haïti auprès des Nations Unies à Genève.

Ann-Kathryne Lassègue a dressé un constat préoccupant sur les obstacles à la participation des femmes dans son pays. Elle a souligné que la violence à l’égard des femmes demeure omniprésente et que l’absence de bureaux d’état civil, tant en zones rurales qu’urbaines, entrave l’accès aux documents essentiels comme les actes de naissance. Cette situation limite l’inscription des femmes sur les listes électorales et leur éligibilité. Elle a insisté sur la nécessité de moderniser les services d’état civil et de renforcer les campagnes de sensibilisation. Mme Lassègue a également rappelé qu’en 2011, les femmes occupaient 30 % des postes politiques, mais que ce quota n’est plus respecté aujourd’hui.

  • M.Robert JAKOB, chef de l’unité « Classifications et témoignages » de l’OMS.
  • M. Mahamane CISSE-GOURO, Directeur de la Division des mécanismes relevant du Conseil des Droits de l’homme et des instruments relatifs aux droits de l’homme, Haut-Commissariat aux Droits de l’Homme.

Pour participer, il faut d’abord exister. Sans existence légale, pas de développement, ni de participation. Ce qui manque aussi, ce sont les données sexuées. Selon les statistiques, il faudrait 140 ans pour que les femmes et les hommes occupent à égalité les postes de décision et 47 ans pour la parité. Pour la déclaration de naissance, il faut déployer des unités mobiles. Les obstacles sont culturels et sociaux. C’est la responsabilité de l’homme et du père et pas des femmes. Dans les pays du Sud global, le parcours administratif est très compliqué pour obtenir une pièce d’identité, surtout hors des grandes villes et de la capitale.


1ère table ronde : La culture de l’égalité via la parité au cœur de la prise de décision – 11h15 – 12h45

Modératrice: Mme Catherine MELLIER, journaliste.

  • Égalité à participer à la prise de décision : Présentation de la RG40 de la CEDEF/CEDAW ; Mme Nicole AMELINE, ancienne ministre, experte Comité CEDAW.
  • Parité dans le domaine économique ; Dre. Fatoumata TRAORE, membre du Conseil économique et social de Côte d’Ivoire, Présidente de la Commission des Affaires Agricoles et Domaniales.

La Dre Fatoumata Traoré a mis en lumière une initiative innovante d’autonomisation économique des femmes dans la région de Bouaké. S’inspirant de la danse traditionnelle zazou, cette action a permis à 370 femmes de se regrouper en une coopérative agricole, soutenue par des conseillères municipales. Elles ont mis en place un système d’économie circulaire : chaque membre cotise initialement et peut emprunter jusqu’à cinq fois sa mise pour développer ses activités. Une partie des bénéfices est réinvestie dans la cagnotte commune, alimentée également par des dons, permettant ainsi à d’autres femmes d’en bénéficier. Des réunions périodiques assurent la transparence et l’équilibre financier du système, offrant aux participantes un accès au financement sans frais bancaires et favorisant leur inclusion économique.

  • Parité décisionnelle dans le domaine juridique ; Maître Sara KEBIR , Vice- bâtonnière du Barreau de Lyon.

Sara Kebir a dressé un constat alarmant sur les inégalités persistantes dans le domaine juridique. Elle a souligné que, bien que les femmes représentent 58 % de la magistrature, seulement 35 % accèdent aux postes de catégorie A+ de la fonction publique. Au sein du ministère de la Justice, sur 31 ministres, seules 6 ont été des femmes. Concernant le barreau de Lyon, premier barreau de France avec environ 3 500 avocats dont 57 % de femmes, Maître Kebir a mis en évidence que les femmes avocates perçoivent en moyenne 30 % de revenus en moins que leurs homologues masculins. De plus, après dix ans d’exercice, elles sont plus nombreuses à quitter la profession. Elle a également dénoncé le refus du barreau de Grenoble d’autoriser un binôme féminin bâtonnière/vice-bâtonnière, malgré la tendance vers des binômes paritaires dans les conseils de l’ordre. Pour remédier à ces disparités, des commissions égalité et des référents égalité ont été instaurés dans tous les barreaux, avec pour objectif d’améliorer les conditions de travail des femmes avocates, notamment lors de leur grossesse et la mise en place de modes de garde et d’horaires modulés de travail.

  • Parité décisionnelle dans le domaine financier : Mme Kathie WERQUIN-WATTEBLED, Directrice régionale AURA de la Banque de France.

Kathie Werquin-Wattebled a dressé un état des lieux préoccupant de la parité décisionnelle dans le secteur financier. Elle a souligné que les postes de direction dans les grandes banques françaises, telles que Société Générale, Crédit Agricole et BPCE, restent majoritairement occupés par des hommes. Dans l’écosystème des start-up, seulement 24 % sont dirigées par des femmes, et ces dernières ne reçoivent que 2,5 % des montants totaux levés auprès des investisseurs en 2024.

Bien qu’elle ait personnellement progressé sans entrave, Mme Werquin-Wattebled a observé un manque de confiance chez de nombreuses femmes pour revendiquer des postes de direction. Elle a insisté sur l’importance des statistiques sexuées pour cibler efficacement les actions en faveur de l’égalité. À la Banque de France, des mesures concrètes ont été mises en place : 38 % des cadres de direction sont désormais des femmes, et un tableau de bord spécifique permet de suivre les progrès en matière de parité . L’institution intègre également dans son processus de recrutement une recherche proactive de collaboratrices, afin de les accompagner vers des postes à responsabilités.


2ème table ronde : La culture de l’égalité via la parité politique – 14h30 – 16h

Modératrice Mme Alexandra CARRAZ-CESELLI, Présidente de l’Équipe des Lyonnes: Seulement 26% des parlementaires nationaux dans le monde sont des femmes. La RG40 fait de la parité un principe d’organisation des systèmes de décision. Les femmes doivent être présentes là où se prennent les décisions.

  • Incitation des femmes à être inscrites sur les listes électorales, à voter et à être candidates aux élections : Mme Marguerite YOLI BI KONÉ, Présidente du CA de Wanep Côte d’Ivoire, Communicante lors de la Conférence africaine de revue de la RG 40.
  • Femmes électrices et éligibles : les enjeux du vote des femmes et de leur participation à la transition démocratique dans le monde ; Mme Cécile LÉQUÉ FOLCHINI (lien bionote: Biographie des intervenants au Colloque 11 nov), Conseillère droits humains, désarmement et affaires humanitaires, Représentation de l’OIF à Genève et à Vienne.

“La Déclaration de Bamako, adoptée par les États et gouvernements membres de la Francophonie en 2000, inclut plusieurs recommandations clés pour promouvoir la participation des femmes à la démocratie et à la gouvernance”. [Lire de script de l’intervention]

  • Mme Virginie DUBY-MULLER, députée, France

Virginie Duby-Muller a souligné le carcan des partis politiques et le maintien des stéréotypes. Pour encore trop d’élus, les femmes sont vues comme une «chaîne de voleuses» qui leur prendraient leur place qu’ils pensent naturelle.

Pour sa part, elle a, au contraire, bénéficié du retrait du député qui a démissionné avant la fin de son mandat à son profit, en tant que suppléante. Cela devrait se faire naturellement plus souvent.

Elle a souligné les difficultés en tant que femme députée, notamment au sein de sa famille politique, elle n’a pas toujours trouvé des alliés dans son propre parti. Les a priori sont encore très marqués au regard de la maternité (mère d’enfants en bas âge) et de l’engagement politique. Le courage et la solidarité sont nécessaires. Les combats à mener sont durs. Elle a plein de cicatrices dans le dos, de coups de poignards. C’est pour cela que le mentorat des jeunes filles est important et elle les encourage à foncer, à y aller pour porter la voix des administrés, femmes et hommes.

  • Mme Viviane TEITELBAUM, Sénatrice belge, Présidente du Réseau des femmes de l’Assemblée Parlementaire de la Francophonie (APF).
  • Mme Sophie DELORME DURET, députée, France.

Elle est une toute nouvelle députée qui a suppléé à la nomination d’Olga Givernet, ministre. Son domaine de spécialisation est la santé, compte-tenu de son métier de pharmacienne. Sa fonction de députée lui permet de conduire au niveau national des problématiques locales. Elle souhaite en particulier travailler sur la question de la ménopause qui est une période de la vie des femmes passée sous silence et va proposer de légiférer sur la question.

  • Mme Lydienne ÉPOUBE, députée du Cameroun, Vice-présidente du réseau des femmes de l’APF.
  • Mme Laurence BASSIN, députée Grand Conseil Vaud, Suisse

Laurence Bassin a partagé un témoignage personnel sur les défis rencontrés par les femmes engagées en politique, notamment en milieu rural. Née en 1951, année marquant les premières avancées vers le droit de vote des femmes en Suisse, elle a exprimé son humilité face à l’engagement des jeunes femmes d’Afrique et d’ailleurs. Elle a mis en lumière les disparités persistantes entre les agricultrices indépendantes et les épouses d’agriculteurs, ces dernières étant souvent privées de droits équivalents en matière de formation et de rémunération. En Suisse, environ 32 % des femmes travaillant dans des exploitations agricoles ne perçoivent aucun salaire, ce qui les prive de couverture sociale et de droits à la retraite. Mme Bassin a également évoqué les pressions sociales et familiales qui peuvent décourager les femmes à s’engager politiquement, notamment en raison des attentes concernant la répartition du temps entre vie professionnelle, engagement public et responsabilités domestiques.


3ème table ronde : La culture de l’égalité via les politiques publiques d’éducation – 16h05 – 17h30

Modératrice Mme Sharon WEINBLUM, Déléguée générale de la Wallonie et de la Wallonie-Bruxelles à Genève.

L’éducation et la formation sont des leviers fondamentaux pour l’égalité. On doit déconstruire les stéréotypes quand on sait, par exemple, que 122 millions de filles sont non scolarisées et que 22% des professionnels de l’IA sont des femmes.

  • Éliminer les causes de l’abandon scolaire des filles ; Mme Eunide INNOCENT, Directrice exécutive de la Plateforme des Femmes Haïtiennes pour le Développement, ancienne ministre des Droits des femmes, Haïti.

Il faut réussir à briser le cycle de la pauvreté: réduire les emplois instables, mal rémunérés, et, surtout, les mariages précoces. Parmi les facteurs socio-économiques, peuvent jouer les uniformes scolaires et les fournitures scolaires. Malheureusement, le travail domestique et les responsabilités familiales empiètent sur l’école, de même que le mariage et les grossesses précoces. En effet, sur 7 filles, une est mariée avant 18 ans. La grossesse précoce est un tabou. Il y aussi des abus physiques et psychologiques. Par ailleurs, il manque à l’école des installations sanitaires d’où la stigmatisation des menstruations. Un des remèdes pourrait constituer en bourse scolaire pour les filles. Il faudrait aussi des programmes de formation professionnelle pour les filles-mères. Il conviendrait également de former les équipes éducatives aux droits des femmes et à l’élimination des stéréotypes sexués. Il est nécessaire d’identifier, de combattre les préjugés et de former les enseignants à l’égalité de genre.

  • Former les équipes éducatives aux droits des femmes et à l’élimination des stéréotypes sexués ; Mme Mona LAROUSSI, Directrice Institut de la Francophonie pour l’Education et la Formation (IFEF-OIF).

Mme Mona Laroussi indique que l’éducation est la clé qui ouvre les portes de l’avenir. Elle est également le socle qui conditionne l’avenir de nos sociétés. Elle a souligné l’importance de former les équipes éducatives aux droits des femmes et à la lutte contre les stéréotypes de genre. Elle a présenté le projet RELIEFH, qui propose des ressources éducatives pour promouvoir l’égalité filles-garçons à l’école. Pour elle, l’éducation est un levier essentiel pour transformer durablement les mentalités et les politiques publiques.

  • Favoriser un égal accès des filles et des garçons aux disciplines, notamment les STEM ; Mme Elvire CHARRE, Directrice centrale nucléaire du Bugey.

Elvire Charre est entrée à EDF, dans la branche du nucléaire, il y a 30 ans. Pour sa part, elle n’a pas ressenti de difficultés en tant que femme dans son parcours professionnel et académique. Elle manage plus de 1500 agents et s’assure de garantir l’égalité au sein de sa structure, mais elle reconnaît la prédominance des hommes au sein du CoDir. Elle s’assure de donner la parole aux femmes, de les rendre visibles notamment via des témoignages de parcours de femmes techniciennes au sein de la centrale. Mais elle est confrontée aux freins qui empêchent les femmes de se projeter dans des fonctions supérieures. Parmi ces freins, elle cite la permanence des stéréotypes, le manque de confiance en soi, qu’elles traduisent parfois par une absence d’envie ou de capacité. Elle intervient dans les collèges et les lycées pour inciter les jeunes filles à s’orienter vers des filières techniques et scientifiques, pour développer leurs capacités à apprendre et à raisonner. Elle agit auprès des parents et des enseignants pour les convaincre que le nucléaire n’est pas qu’un métier d’hommes.

  • Une mutuelle de l’éducation pour la culture de l’égalité ; M. Matthias SAVIGNAC, Président de la MGEN.

“Vous connaissez toutes ici le principe du mansplaining : c’est quand un homme explique à des femmes leur propre domaine de compétences. Face à cette salle de spécialistes de l’égalité femmes/hommes, je vais donc tout faire pour ne mansplainer personne. Mais ne m’en veuillez pas si j’échoue… après tout, je ne suis qu’un homme… blanc … de 50 ans.”

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  • Un cas pratique : La section féminine de Rugby du collège Ampère à Oyonnax (Ain) ; M. Benoît FAILLARD , Professeur d’EPS, Oyonnax.

“Je suis professeur d’éducation physique et sportive à Oyonnax, une petite ville dans les montagnes du Jura, à une heure d’ici. Cette ville, les journalistes de Médiapart, Agathe Duparc et Merwan Chabane, la qualifient de « coupée en deux ». D’après eux, il y aurait d’un côté les industriels, ceux qui ont bâti la ville et sa réputation de capitale européenne du plastique ; celles et ceux qui, d’ailleurs, se retrouvent les samedis soir au stade Charles Mathon, pour les matchs de rugby de l’équipe professionnelle. De l’autre il y aurait les ouvrières et les ouvriers, souvent issus de l’immigration. Des personnes éloignées de la culture du rugby, sport qu’ils considèrent parfois comme violent et dangereux.”

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Remarques conclusives – 17h30 – 18h

  • Mme Marlène SCHIAPPA, Présidente de l’ONG Actives, ancienne Ministre 2017-2023.
  • Mme Michèle VIANÈS, Présidente de Regards de Femmes.

“Nous venons de passer une journée riche en réflexions, en partage d’expériences, et propositions. Je vous en remercie toutes et tous et vous demande de prendre votre bâton de pèlerin pour faire connaître et faire ruisseler la RG 40 dans tous les espaces et systèmes de prise de décision.” [Lire les remarques conclusives au format PDF]